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Par Bricabrocamoi le 14 Mai 2011 à 14:26
Au Palais idéal...
musée du Facteur Cheval dans la Drôme.
J'ai vu !...
Impossible de ne pas flasher ...
Alors on touche ou on ne touche pas ????..
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Pour la communauté "Rions Ensemble" de Grisou.
Thème du jour : qui prête à confusion.
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36 commentaires -
Par Bricabrocamoi le 2 Juin 2010 à 00:00Suite du Palais idéal, avec la maison et le tombeau du Facteur Cheval.Des inspirations bouddhistes, mythologiques, des animaux, des châteaux forts miniatures... Ce sont des milliers de détails qui fourmillent dans chacun des recoins de ce 'Palais idéal'.
De 1879 à 1912, le Facteur Cheval, simple fils de paysans, accomplit donc un travail de titan qu'il enrichit de références en tout genre. Chacun peut voir dans ce délire architectural de pierre et de mortier ce qui lui plaît à imaginer. Château féerique, mausolée d'art brut, labyrinthe fantasmagorique, demeure des mille et une nuits.. .
Très rigolo ...Non ?
Le Facteur Cheval
Le 19 avril 1836. Naissance à Charmes-sur-l'Herbasse, (Drôme) de Joseph-Ferdinand Cheval.
Après avoir obtenu son certificat d'études primaires et pratiqué le métier de boulanger, Joseph Ferdinand Cheval est officiellement nommé 'facteur aux postes' en 1867. Affecté à Hauterives, il a en charge la 'tournée de Tersanne', randonnée pédestre dont il parcourt les 33 kilomètres quotidiens en rêvant. Manquant de tomber en buttant sur une pierre lors d'une virée de 1879, il glisse cette dernière dans sa poche pour l'étudier plus tard puis, constatant la présence de cailloux plus singuliers encore le lendemain, décide de s'improviser sculpteur pour se lancer dans la construction d'un 'Palais Idéal'
Sa maison ...
mais qui est fermée, car en très mauvais état.
Le Tombeau du silence et du repos sans fin
Après l'achèvement du Palais idéal, il manifeste son désir d'être plus tard enseveli dans l'enceinte même de son œuvre, ce que la loi française ne permet pas lorsque le corps n'est pas incinéré. L'usage de la crémation n'étant à l'époque pas du tout entré dans les mœurs en France, Ferdinand Cheval se résout alors à se conformer aux contraintes légales en se faisant inhumer, le moment venu, dans le cimetière communal, mais en choisissant lui-même la forme de son tombeau.
C'est ainsi qu'à partir de 1914, il passe huit années supplémentaires à charrier des pierres jusqu'au cimetière d'Hauterives et à les assembler, pour former le Tombeau du silence et du repos sans fin, achevé en 1922.
Il y est inhumé après son décès, survenu en 1924.
Album : link
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