• L'ANGÉLIQUE DE NIORT

     

    (Deux-Sèvres)

     

     

    Est-ce un fruit, une plante, une confiserie ?

     

    C'est d'abord une racine, à l'origine mystérieuse. Importée selon la légende, des pays scandinaves au XIIe siècle, elle se cultive en lisière de la Sèvre niortaise et pousse à l'ombre des peupliers. Son pouvoir serait magique. Elle guérirait les fièvres, procurerait la tempérance en toute chose. Au Moyen Age, elle aurait contribué

    à guérir la peste du Nord.

     

    S'agit-il d'un "ginseng" poitevin ? Pourquoi pas.

     

    Au XIVe siècle, on la cultive, comme un remède, dans les monastères d'Europe centrale. On la considère alors comme un légume bénéfique. Dans un traité publié en 1600 et intitulé Théâtre d'agriculture des champs, Olivier de Serres note, dans son langage imagé : « l'angélique, tel nom a été donné à cette plante à cause de cette vertu qu'elle a contre les venins. On la confit avec du sucre. »

    La verte angélique des marais est alors la panacée des amateurs de médecine naturelle. On la veut « tonique, stomachique, sudorifique, expectorante, carminative et dépurative. »Elle est d'abord cette herbe verte, longue, fine, une sorte de racine, riche en fibres qui s'apparenterait au cardon et que l'on utilise avec profit en confiserie, confiture, pâtisserie et liqueur.

     

    Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.


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  • EPIPHANIE.

     

    la recette de La FRANGIPANE




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